Comme promis dans ma précédente actualité, je vous envoie des premières photographies du voyage.
2 jours après mon arrivée à Montevideo (le trajet fut long et épuisant), entre 2 répétitions de Candombe nous partons une semaine faire une résidence et découvrir l'ancien village de pêcheur, Cabo Polonio...
Cabo Polonio (zone naturelle protégée) est un village de pêcheur situé au Nord-Est de Montevideo à 60 km de la frontière avec le Brésil. Au départ de Montevideo il faut 4 heures de bus et 30 minutes de camion à travers la forêt, les dunes et une plage pour arriver au village.
Ce cap a pendant longtemps été un repère de pirates et de contrebandiers de part sa situation géographique ; entre le Sud du Brésil et le Port de Montevideo.
Zone à fort courant et présentant de dangereux fond rocheux, de nombreux navires se sont échoués sur sa côte.
Des personnes souhaitant se retirer du monde de la consommation et se rapprocher de la nature, sont venues s'installer et fabriquer, en plus des cabanes de pêcheurs existant, leurs propres habitations à base de matériaux de récupérations.
Cabo a tout de même ses petits inconvénients ; quelques chemins de sable qui mènent à un petit village à touristes qui ne fait de mal à personne mais qui contraste un peu avec le paysage. Avec le temps, la réputation de Cabo Polonio a fait venir une population plus aisée, ce qui a entraîné l'augmentation du prix des loyers.
Mais qui veut rester en dehors de l'agitation et du folklore saura trouver ici, un lieu traversé par la beauté et la sérénité de l'océan, des majestueuses dunes de sable, des cabanes de pêcheurs, des cris de loups de mer se fracassant sur les rochers de granits roses, du ciel baigné d'étoiles, des randonnées les nuits de lune à la lumière des bougies... Des sensations insoupçonnables.
Ni eau courante, ni électricité. Une pause.
6 jours hors du temps, au bout de la terre, du sable, de l'eau, de ses propres souvenirs...
Retour à Montevideo. Les répétitions pour les défilés de Candombe reprennent. Montevideo. Plus agitée, crépitante, chaleur du bitume, des odeurs de viandes grillées, des voitures qui chantent, des peaux qui hurlent. La savourer.
Je n'y ai passé qu'une dizaine de jours depuis mon arrivée, Montevideo, découvrir ce qu'elle voudra me murmurer...
Pour plus d'actualités sur ce sujet :
AAB